38ème jour de mer
Nous débarquons enfin sur la terre ferme. Ca fait du bien je commencé en m'ennuyer sur ce bateau. Impossible de s'entrainer, rien à faire...
41ème jour
Celà fait déjà trois lunes que nous avons débarqué sur ces terres. Jusqu'à présent nous avons passé la majeure partie du temps à aiguiser nos Draïchs et à nous entrainer. Les éclaireurs sont parties dès que nous sommes arrivé. Nous n'avons toujours pas de nouvelles d'eux. Irendir notre seigneur et maître a lancé nos cavaliers à leur recherche.
42ème jour
Nos éclaireurs sont enfin de retour. Ils nous ont informés la nuit précédentes que la ville la plus proche marchait au rythme des morts vivants. Pourquoi notre seigneur est venu sur ces terres?
Ces morts ne pourront même pas êtres réduits en esclavage.
Les cavaliers ne sont toujours pas revenus. Ces terres sont étranges, une odeur bizarre flotte ici. Quelque chose me rend pal a l'aise
44ème jour
Ce matin nos cavaliers sont revenus au triple galop nous informer que des troupes à la livrée celtique étaient arrivées dans la ville voisine. Bizarrement il semblerait que ces celtes soient ... morts.
Celà commence à être long. De plus ces rumeurs énervent mes hommes. Certains commencent à s'entrainer avec beaucoup d'agressivité l'un d'entre eux a été blessé.
45ème jour
Notre Seigneur nous a réuni ce matin. Il nous a expliqué que nous étions venu récupérer un artefact très ancien. Ce qui est étonnant c'est qu'il semblait savoir que nous rencontrerions des morts. Nous devons prendre la route dans quelques heures et je n'ai pas le temps de continuer cette lettre. Je laisse mon journal au capitaine du navire. Il a pour consigne de te le rendre si je ne rentre pas Elanaël.
Je t'aime.
58ème jour
J'ai beaucoup de mal à comprendre ce que je viens de voir. Je vais tenter de faire un récit des treize derniers jours. Je n'arrive toujours pas à y croire. Nous en avons réchappé mais des notre sont restés là bas. Tant d'amis et de frères. Quelle horreur.
Nous partîmes à l'aube du 46ème jour depuis notre départ.
Nous eûmes beaucoup de mal à réunir les harpies. Ces folles bêtes étaient joueuses et se délectées de quelques mouettes près du bateau.
Après une demi journée de marche Irendir fît halte près d'une ferme à quelques lieux de la ville. Nous vîmes très vite approcher l'armée adverse. Ils semblaient savoir que nous étions là et se préparées à nous affronter. Vue la vigueur de ces hommes morts la victoire nous semblait évidente mais ce fût avant d'apercevoir les troupes qui accompagnées nos ennemis. Un immense homme mort paré d'une lourde armure avancé derrière les troupes légères. Trois créatures mi-homme mi-bête le suivait de près.
Nous prîmes position au centre du dispositif, près de nous les magnifiques furies gigotées en tout sens. Il serait dur de les retenir si des ennemis s'approchés de trop près. Deux unités de cavaliers légers vinrent se placer sur notre flanc gauche. Nos fiers artilleurs se positionnère de façon a cadriller le champ de bataille tandis l'équipage du bateau prenait place près de notre fière hydre de guerre. Cette bête est incroyablement forte. Je n'aimerai pas avoir à l'affronter. Notre troisième unité de cavaliers légers vint se protéger le flanc droit des corsaires. Une sorcière sur sang froid prît place dans l'unité de corsaire, j'espère que la bête sera contrôlable, sans ça notre travail sera difficile. Une autre sorcière vint rejoindre nos rangs tandis que le frère cadet d'Irendir vint couvrir tout le flanc droit accompagné des harpies. Irendir quant à lui vint le positionner sur le flanc gauche sur sa majestueuse manticore.
Nos adversaires placèrent une unité de char derrière la colline de leur flanc gauche face à Irendir. Le centre était occupé par quatre packs d'infanterie dont une toute parée d'or. Leur flanc droit était occupé par les créatures monstrueuses.
C'est nous qui fûmes les plus prompts à réagir. L'ensemble de l'armée bougea avec précautions à cause de ce satané Sang froid. La bête était devenu incontrôlable. Les furies semblaient éxcitées par les chars du flanc gauche et foncèrent dans leur direction. Nous restâmes sur place de manière à pouvoir leur venir en renfort si elles étaient dans un mauvaise passe. Brihamir le frère cadet d'irendir vint se positionner de manière à couvrir le flanc des corsaires.
Nos artilleurs tentèrent de réduire les troupes adverses mais comme d'habitude il leur fallait un temps pour adapter les distances.
Nos ennemis nous enboitèrent le pas. Ils semblaient très lents à réagir ce qui me rassura. Ca nous laisserait du temps pour réduire leurs rangs avant de les affronter. Les druides adverses tentèrent d'incanter quelques prières mais nos sorcières arrivèrent à bloquer la majeure partie des fluxs magiques. Un énorme rocher vint effleurer les fesses de notre hydre. Je fut soulagé lorsque la fumé retomba et que je vît notre hydre encore vivante et visiblement saine.
Il était temps pour nos troupes d'engager l'adversaire. L'hydre, Brihamir et une troupe de cavaliers légers chargèrent une unité de guerriers morts qui fût quasiement annihilé mais ce ne fut pas suffisant pour tous les tuers et engager les bêtes féroces placées derrières.
Nos furies tentèrent de charger les chars qui s'étaient approchés mais elles furent trop loin et s'arrétèrent dans leur course. Nos magiciennes et artilleurs ne fîrent que peu de dégats.
Les hommes à tête de bête chargèrent l'hydre mais ne parvinrent pas à lui faire trop de mal laquelle ne fût pas beaucoup plus dangereuse... Les chars chargèrent nos cavaliers noirs qui s'étaient en position de se sacrifier pour sauver les furies. Ils furent engagé et tués par ces monstres, les cris de haine des furies annonçaient qu'elle ne supportait pas de voir leurs frères mourrir ainsi. Les prètres adverses ne furent pas beaucoup plus dangereux que précédemment.
(la suite demain)
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